Insertion des jeunes diplômés dans la vie professionnelle, rétention des collaborateurs en poste, gestion de carrière soumise à des pressions budgétaires, maîtrise de la masse salariale de plus en plus complexe, ou encore mal-être au travail, sont des problématiques récurrentes.
Pour insuffler une nouvelle dynamique au sein des entreprises en période de crise de l’emploi, un SIRH performant permet d’optimiser la gestion des ressources humaines, de manière simple et automatisée, à long terme.
Gestion RH : fidéliser ses collaborateurs, un enjeu majeur depuis la crise de l’emploi.
En période de crise durable de l’emploi, insérer de jeunes diplômés sur le marché du travail est un problème épineux. Comme le souligne le Baromètre 2017 de l’APEC*, si 82 % des Bacs +3 ou plus diplômés en 2015 sont en emploi un an après la fin de leurs études, les générations à venir ne sont pas aussi optimistes.
Bien que les titulaires des filières d’ingénierie semblent légèrement favorisés, ceux issus des formations commerciales affichent un résultat plus contrasté. D’autant plus que la crise de l’emploi frappant également les cadres, ces jeunes diplômés sont pessimistes quant à la possibilité de pouvoir un jour cotiser à une caisse de retraite destinée à ce statut.
Quant aux diplômés de niveau Bac + 2, par exemple titulaires d’un BTS ou DUT, leur insertion professionnelle semble plus précaire, de fortes inégalités apparaissant selon le diplôme obtenu, conséquences d’un marché du travail morose ne favorisant pas leur insertion. Selon un rapport 2017 de l’APEC sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés Promotion 2014, seulement 63 % d’entre eux signent un CDI, avec des salaires nettement inférieurs à ceux des jeunes diplômés fraîchement sortis des Écoles. Il est même fort possible que nombre d’entre eux ne trouvent pas d’emploi stable avant quelques années de recherche.
Face à un tel constat, l’optimiste n’est pas toujours au rendez-vous, d’autant que les prévisions du marché de l’emploi 2017* sont mitigées. Néanmoins, bien que les cadres restent des profils recherchés par les entreprises, notamment ceux ayant entre 1 à 10 ans d’expérience professionnelle, les jeunes diplômés connaissent une hausse des embauches nettement moins importante que leurs aînés.
Gestion RH : maîtriser la masse salariale est essentiel
Face à un marché de l’emploi en berne, et des périodes de recrutement moroses, tout pourrait laisser à penser que les salaires connaissent une jolie flambée. Malheureusement, cela est loin d’être le cas, les entreprises ayant préféré ignorer la situation pour mieux se protéger. D’autant plus que pour séduire les perles rares, elles ne peuvent jouer sur le montant du salaire, la pression budgétaire l’interdisant. La rémunération d’un collaborateur ne peut donc plus être l’argument principal de la gestion de sa carrière, au risque de créer un précédent embarrassant.
La maîtrise de la masse salariale est donc d’ordre stratégique, pourtant la mondialisation
continue d’être allègrement tenue comme responsable de ce constat pour le moins déstabilisant.
Aujourd’hui, notamment dans les grands groupes, le mot d’ordre de la plupart des actionnaires est davantage centré sur un serrage de ceinture pour un gain de productivité accru, couplé à de faibles augmentations (de l’ordre, en moyenne, de 1 à 1,5 %), voire le gel des bonus variables.
On comprend ainsi mieux pourquoi lors des entretiens d’embauche, le salaire est rarement
évoqué, exception faite pour les candidats à très fort potentiel, ou les professions basées sur des primes assurant la quasi-totalité de la rémunération.
Gestion RH : notre solution SIRH pour mieux vous accompagner
Afin de prendre en compte, en temps réel, la mesure des salaires, les logiciels en SaaS et Cloud sont optimaux. D’autant plus qu’un réel changement s’impose au sein des entreprises. Nette altération des conditions de travail, notamment en matière de prises d’initiatives et de responsabilités, augmentation de l’absentéisme, les cadres sont de plus en plus démotivés, tendus et stressés, et ce mal-être au travail amenuise leurs performances, ne voyant aucune perspective d’avenir se profiler.
La situation est telle, que même à long terme, ils sont pessimistes quant à leur plan de carrière.
Néanmoins, face à ce constat maussade, ces cadres évoquent leur désir de voir cette solution évoluer, ils sont demandeurs de changement ! Ils souhaitent une politique de gestion RH basée sur de nouvelles stratégies, et non l’utilisation de méthodes ancestrales, estimées comme des freins à leur épanouissement au travail.
Aujourd’hui, face à une conjoncture difficile entraînant une précarité des emplois, les candidats, avec ou sans expérience, désirent travailler dans une structure motivante, offrant de réelles possibilités d’évolution. Pour accueillir ces futures recrues, acteurs de leur carrière, et satisfaire leurs ambitions, les entreprises doivent plus que jamais leur proposer des mesures concrètes, porteuses d’espoir, à la hauteur de leurs attentes.
Jean-Marc Satta CEO Aragon-eRH
*Sources
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Baromètre APEC Jeunes diplômé(es) 2017 : situation professionnelle des jeunes diplômés(es) de la promotion 2015
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Baromètre APEC Jeunes diplômé(es) 2017 : situation professionnelle des jeunes diplômés(es) de la promotion 2014
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Perspectives de l’emploi cadre 2017 APEC